Food truck
Food-Truck

Comment choisir son fabricant de food-truck

A l’origine, le Food Truck était un camion qui circulait au Texas pour ravitailler les cow-boys. Aujourd’hui, on le voit sous plusieurs formes : camion-restaurant, véhicules à remorque…on les voit sillonner nos villes et contrées et leur succès n’est plus à démontrer. Les food trucks deviennent des entreprises mobiles. Certains choisissent la location de leur voiture à cet effet, d’autres fourniront des équipements pour food truck. Bref, cette activité alternative aux restaurants traditionnels est devenue très populaire et c’est un business de restauration qui marche en France. Cependant, il faut que le projet respecte les normes exigées par ce type d’activité. Notamment les normes de sécurité par rapport aux équipements de cuisine et de restauration utilisés dans le véhicule, les produits alimentaires utilisés, l’emplacement adéquat, etc. Le choix du camion food truck est également un point clé de la bonne marche du projet vu qu’il existe plusieurs types et modèles de camions food truck. Le modèle de camion qui convient dépend de plusieurs facteurs y compris celui de l’étendu du projet. Le choix du modèle, type et design du camion food truck agira grandement sur le prix du véhicule donc selon le budget alloué au projet.

Acheter un food-truck, par où commencer ?

Le choix du food truck est primordial dans la création d’un projet de restauration mobile, car le camion ou le véhicule sera au cœur du concept. Cette étape est cruciale car elle déterminera l’aspect visuel de votre restaurant.

Le camion sera votre chantier de travail. Choisissez un véhicule assez petite comme les petits vans pour un petit projet de restauration, optez par contre pour un grand camion avec fourgon à l’arrière ou à remorque si vous projetez de monter un grand restaurant mobile.

Le coût de food-truck

Acheter un food truck nécessite un investissement minimal de 50.000 euros. Ceci, que ce soit pour l’achat d’un nouveau camion ou d’un véhicule d’occasion.

Les principaux coûts  auxquels vous devrez penser concerneront aussi, les équipements et les produits alimentaires pour démarrer le projet, voici une petite liste pour vous aider à bien démarrer avec votre budget.

L’achat du camion proprement dit.

  • La souscription à un contrat d’assurance contre le vol, l’incendie et le hold-up.
  • L’achat des équipements de restauration.
  • Le cout des formalités d’immatriculation.
  • Le design du food truck pour marquer le concept.
  • L’achat d’un stock de matières premières alimentaires.

Il faut savoir que de très nombreux entrepreneurs préfèrent louer un food truck, plutôt que de faire un achat. De ce fait, 66% d’entre eux sont des véhicules d’occasion.

Trouver le concept parfait

On entend par concept le type de cuisine que vous allez proposer à vos clients.

Vous avez l’embarras du choix entre plusieurs concepts selon votre personnalité et vos aptitudes en cuisine. Voici quelques suggestions :

  • Des produits haut de gamme.
  • Les spécialités du terroir (vin, fromage, charcuteries…)
  • La restauration rapide (burger, hot-dogs, sandwichs…)
  • Spécial soupes.
  • Spécial salades.
  • Proposition de glaces ;
  • Un concept inédit.

Pour savoir comment trouver le bon concept pour votre food truck, vous pouvez réaliser une étude de marché dans la zone géographique que vous souhaitez sillonner. Grace à cette étude vous identifierez vos concurrents, les différents fournisseurs potentiels et le type de clientèle et ses attentes en matière de restauration. A savoir :

  • Types de plats (terroir, exotique, burger…)
  • Sources de motivations (le prix, la qualité de service, le « fait maison », le temps…)
  • Les freins (budget, notoriété,…)

Vous pouvez aussi établir un profil de la clientèle locale :

  • Profil des clients (sexe, âge, activité professionnelle)
  • Habitudes de consommation.
  • Niveau de satisfaction.
  • Pouvoir d’achat.

Emplacements et autorisation

 

L’étude de marché doit aussi vous permettre de choisir votre emplacement. Le coût de ces emplacements doit être pris en compte dans votre budget. Il peut être judicieux d’installer son food truck sur une place de marché, près d’une zone industrielle ou dans des lieux accueillant des évènements ponctuels (foires, festivals, concerts, etc.).

Une fois les différents emplacements choisis pour installer votre food truck, vous devez obtenir les Autorisation d’occupation Temporaire (AOT) du domaine public. Délivrés par la mairie, ces permis sont obligatoires dès lors que votre camion est installé sur une place publique. Sur ce point, certaines mairies  réalisent des appels d’offres. Tâchez donc de vous tenir constamment au courant des appels à proposition pour bénéficier des meilleurs emplacements.

Prévoir un business plan

Lorsqu’on envisage d’ouvrir un food truck, il est essentiel d’élaborer un business plan précis et détaillé. Cela permet d’obtenir des indications sur la faisabilité du projet. Cela facilitera également l’obtention des financements nécessaires auprès des banques.

Le business plan présente l’intégralité de votre projet à votre banquier. Il comporte des tableaux financiers comme le compte de résultat prévisionnel, le bilan prévisionnel, le plan de financement et le budget de trésorerie.

Cette étude prospective met en balance les dépenses engagées et les recettes présumées de l’activité. Elle met en évidence les bénéfices qui peuvent être dégagés durant les premières années d’exercice.

Bien entendu, si le business plan ne fait apparaitre aucun bénéfice sur le long terme, vous avez tout intérêt à abandonner le projet dès sa création, dans le but de vous mettre à l’abri d’une situation financière délicate.

Pensez au statut juridique

Une fois le projet validé vient l’heure du choix du statut juridique de l’entreprise. Un des premiers choix peut être de se tourner vers le statut de micro-entrepreneur pour bénéficier de son régime microsocial et micro-fiscal.

L’ouverture d’un food truck peut être considérée comme une activité artisanale et/ou commerciale. Le propriétaire exerce une activité artisanale s’il vend des plats réalisés à partir de produits frais à consommer, à emporter ou à livrer. Mais il sera commerçant si les plats peuvent être consommés sur place et s’il vend des boissons.

En fonction des prévisions de chiffres d’affaires contenues dans le business plan, l’entrepreneur optera pour la micro-entreprise, l’entreprise individuelle ou la société (une SA ou une SAS, etc.)

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